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5 Mai 2018
Dans le cadre des travaux liés au GCO, grand contournement de l'Ouest, les archéologues de l'INRAP mènent des fouilles à Eckwersheim et Vendenheim. Avec près de 2000 collaborateurs et chercheurs, l'Inrap est la plus important structure de recherche archéologique française et l'une des toutes premières en Europe.
Entre janvier et mai 2018, les archéologues de l'Inrap ont mené cinq fouilles sur le tracé. Sur le rebord du plateau du Kochersberg, à Vendenheim, deux fouilles permettent principalement l'étude d'occupations humaines s'échelonnant entre le Néolithique et le premier âge du fer, entre 4500 et 450 avant notre ère.
L'habitat du Bronze Final et du premier âge de fer.
L'étendue des fouilles offre l'opportunité de documenter des vestiges d'habitats appartenant à la longue période qui englobe la fin de l'âge du Bronze et le premier âge du fer (1100 et 450 avant notre ère)
La chasse au Néolithique, une dizaine de fosses se démarque par leur dimensions et leur profil très étroit et profond. Ces fosses à profil en V sont réparties sur le terrain en suivant un arc de cercle d'environ 200 mètres de longueur. Cette configuration de fosses suggère un dispositif de piégeage ou rabattage de gibier.
La datation des restes de l'animal permettra de savoir à quel moment cette technique de chasse était utilisée.
Vue d'un four domestique (ancêtre du barbecue)
Pour la période du Bronze final, entre 1100 et 450 ans avant notre ère, les archéologues retrouvent des vestiges appartenant à la sphère domestique comme ce four à pierres chauffantes dit de type "polynésien", destiné à la cuisson des préparations alimentaires.
En amont du contournement Ouest de Strasbourg, secteur à fort potentiel archéologique.
Etude d'inhumation en silo datant du Néolithique. Les archéologues ont retrouvé des ensembles discret de fosses, essentiellement des silos creusés dans le sol, destinés au stockage de céréales. La fouille de ces silos a révélé quelques surprises, les archéologues ont ainsi découvert, outre de la céramique et du silex, trois inhumations. En effet, les silos ont parfois été réemployés à ces époques en tant que sépultures !!
Source des informations : INRAP et les responsables scientifiques sur place.
Sans remettre en cause la nature ou l'existence du fameux "GCO", une visiteuse avait l'espoir que ce chantier soit abandonnée grâce à ces fouilles, grande fût sa déception en apprenant que fin mai, à l'arrêt des fouilles, le chantier continuera.