Nos belles randonnées dans les Vosges
5 Octobre 2014
Solbach, le col de la perheux, Belmont, Waldersbach : des lieux chargés d'hisoires.
Notre sortie du jour va nous conduire à la maison de vacances Fritz STEPHAN à Waldersbach qui fêtait leur 50ème année d'existence.
Petit dénivelé de 300 mètres, cette sortie a été faite en février 2010 avec une nuitée chez Julien à Fouday.
Le col de la Perheux est un magnifique espace naturel de prairie d'altitude, où l'histoire rencontre la légende. Carrefour de nombreux chemins, il a été le théâtre d'éxécutions (sorcellerie)
Le col de la Perheux
Après un petit passage à Belmont, nous entamons notre descente sur Waldersbach, sur l'ancienne route départementale.
La maison construite par un riche sud américain à la fin du 19eme siècle, fut acquisse par la paroisse protestante St Paul Koenigshoffen en 1964, suivit la création de l'association d'éducation populaire qui vit le jour sous le nom de : "FRITZ STEPHAN"
Depuis 35 ans, des bénévoles s'activent assidument à rénover, restaurer et à améliorer les conditions d'hébergement et de sécurité. La maison a vu passer en 32 ans près de 33300 personnes.
En bleu, le président actuel du centre M. CADE André (0388272294) pour tout renseignement.
C'est en 1965 qu'il y eut le 1er séjour à Waldersbach, et en 1972 le 1er séjour pour personnes âgées. Opérationnel depuis 1967 le centre a accueilli de nombreux groupes de régions proches ou lointaines, surtout d'Allemagne.
Avant de quitter Fouday, la visite de l'église s'impose. De sa construction au XIIIe s., il subsiste la tour romane. Les fresques murales du XVe siècle, superbement restaurées, datent de la période où celle-ci était une étape importante pour les pèlerins se rendant au Mont Sainte Odile.
Au XVIe s. l'église, devient lieu de culte protestant. Elle est agrandie et restaurée au XVIIIe siècle par le pasteur Oberlin.
Habituellement une nef d'église comporte des bancs regardant vers le choeur. Ici l'ancien choeur est tout simplement laissé de côté, et c'est la nef elle même qui devient tout entière lieu de célébration.
La présence d'une tribune avait une fonction importante : elle permettait une stricte séparation symbolique entre hommes et femmes durant le culte; la tribune aux hommes et le parterre aux femmes. De ce fait les hommes étaient à la hauteur du pasteur et les femmes devaient lever les yeux vers lui.
Une modeste croix signale la tombe du pasteur Oberlin (1740-1826) avec à ses côtés, la tombe de Louise Scheppler qui l'assistait dans ses missions.
Pasteur visionnaire, pionnier de la pédagogie et ardent défenseur du progrès social. Dès 1766 il désenclave le territoire par la construction de routes et de ponts, en particulier le "Pont de Charité" premier passage sur la bruche à Rothau.
Il met en oeuvre les premiers < poëles à tricoter > : écoles maternelles avant l'heure dont il confie l'enseignement à des femmes.
Les grands esprits peuvent être bilieux et vindicatifs, mais dès qu'ils réfléchissent, il leur est impossible d'être injustes et insensibles. (G. SAND)